Il fallait faire vite, en 1956, pour tirer sur le manche de l'avion TERROT, parti dans un piqué catastrophique. Michel Dossier, à la Direction générale, et Edmond Padovani, à la Direction technique, n'ont que quelques mois pour tenter de prouver que la moto Terrot peut encore se tailler des parts de marché et récupérer les vestiges de la gloire perdue. Et c'est ainsi que l'on va voir, à partir du Salon d'octobre, le talentueux ingénieur autodidacte tirer, d'abord séparément, puis en groupe, les fusées de son feu d'artifice :
  • La 175 "Tournoi", très "mode" dans son carénage et ses coloris, mais aussi très en avance par sa qualité et ses performances.
  • Les 125 "Fleuron et "Tenace" (Salon 57), très proches dérivés plus ou moins économiques du même concept.
  • La "175 Rallye", livrée dès fin avril 58, brillante évolution en "tourisme sportif" de la très fiable "Tournoi".

    Peine perdue, pourrait-on dire, puisque malgré l'élargissement de la gamme avec les ultimes cousines "Ténor" (1958) et "Super Ténor" (1959), le destin des Etablissements TERROT arrive à son issue fatale en juin 1961.

    Et pourtant... Quelles sont les Terrot dont on cause, quarante ans plus tard ? Quelle machine française de cette époque d'effondrement peut encore susciter autant de passion que la "Rallye" ?